Langue pendante, serpentine ou passant par dessus le mors chez le cheval

Publié le par Anne et Cat

 

Placée sur le plancher de la bouche, la langue est l’organe du goût. Elle sert aussi à la mastication, à l’insalivation et à la déglutition des aliments.

 

Elle participe en outre à la conduite du cheval mais à la condition indispensable qu’elle reste à sa place, sous les canons du mors.

 

Hors certains chevaux ont de curieuses manies en la matière.

 

Au travail comme au repos

 

Langue pendante : la langue sort des barres, au travail comme au repos rendant difficile la conservation dans la bouche de la salive et des aliments. C’est un signe de faiblesse et de manque d’énergie.

 

Langue « paralysée » : dans ce cas, le cheval met en permanence une partie plus ou moins importante de la langue en dehors de bouche. Les inconvénients sont ceux de la langue pendante, en plus grave.

 

Au travail seulement

 

La langue serpentine : elle est animée de mouvements de va-et-vient dans et hors de la cavité buccale. C’est un vice ennuyeux. Il est accompagnée d’une production et d’une déglutition constante de salive qui n’est pas favorable à une bonne digestion. Parfois, le cheval avale de l’air par une sorte de succion. Cela traduit à la base un mal-être du cheval par rapport au mors. Malheureusement, une fois cette mauvaise manie prise, elle peut perdurer même si la cause n’est plus présente.

 

La langue au-dessus du mors : les chevaux ayant une langue très épaisse ou une auge étroite peuvent avoir la langue comprimée par le mors. Dans ce cas, un mors cintré ou avec une liberté de langue peut lui donner le confort nécessaire. L’emploi d’un mors à palette ou l’ajout d’une languette abaisse-langue au mors permet d’empêcher le cheval de passer la langue par-dessus. Malheureusement, cela élimine le symptôme mais pas la cause.

 

Petit rappel : comment savoir si votre cheval a une langue épaisse ou non ? Soulevez la lèvre et regardez au niveau des barres. Si la langue dépasse la ligne de la gencive, elle est épaisse.

 

Très souvent, on observe ces deux comportements ensemble : une langue qui passe par dessus le mors et qui pend hors de la bouche. Cela s’accentue aux allures vives et si le cavalier a une main un peu dure.

 

Le phénomène peut être peu important :

 

 Langue dépassant de la bouche. Claude LUX. Mors et enrênements, Maloine1999

 

 

Ou nettement plus marqué :

 Tic de la langue serpentine. Photo Anne KAEFFER, Techniques d'élevage, Nantes, services débourrage jeunes chevaux

 

Cat

 

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